Vivre à Kendié
L'histoire de Kendié
Kendié aurait été fondé au XVème siècle par Palam Balam, venu du pays mandingue. Le chef traditionnel du village est aujourd’hui encore un Balam, reconnu en tant que tel comme le plus ancien parmi les descendants de la lignée du fondateur.
La Commune Rurale de Kendié a été fixée dans ses limites actuelles en application des mesures de démocratisation et de décentralisation qui ont suivi l’instauration en 1992 de la IIIème république.
Le premier maire avait élu en 1999 a été Soumeïla Balam, fils de l’ancien chef Ambara décédé en 2007. Hamidou Yalcouyé, quant à lui, avait été élu en 2004 et réelu en 2009.
L'ancien Maire Soumeila Balam et le nouveau Maire Hamidou
Yalcouyé Hélène Chanezon (Initiatrice du Partenariat et actuelle Présidente d'Honneur de ASK ) avec le nouveau Maire en 2006
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La commune rurale de Kendié couvre environ 600km², sur un vaste plateau gréseux, à une altitude moyenne de 500 m. Il est surélevé d’environ 300m par rapport au delta intérieur du Niger à l’ouest et à la grande plaine du Burkina à l’est. Le relief très accidenté est entrecoupé de plusieurs
vallées, à sec une bonne partie de l’année, bordées de falaises sur
lesquelles sont construits la plupart des villages de la commune. La couverture végétale est arbustive ou arborée à densité variée, selon les endroits steppe aride ou brousse difficile d’accès |
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Malgré tout, les choses ont progressé ces dernières années, et l’un des effets spectaculaires a été le désenclavement de la commune, désormais reliée à Bandiagara par une bonne piste roulante de 41 km, qui permet d’accéder en moins d’une heure à la route goudronnée, vers Mopti (à 70 km) et Bamako (à 690 km). Cette piste est maintenant reliée vers le Nord à Douentza d’où l’on peut facilement rejoindre Tombouctou au Nord et Gao à l’Est.
Un mini-bus direct relie Bamako à Kendié tous les mercredis à l’occasion du marché qui devient de plus en plus important.
Plusieurs types d'activités à Kendié
Dans leurs seules parties exploitables, les sols ont une vocation agro-sylvo-pastorale, et cette activité représente pratiquement la seule ressource des populations. Mais compte tenu de la limitation des surfaces cultivables et de la pauvreté des sols, il ne peut s’agir que d’une agriculture de subsistance, de deux types :
les cultures hivernales
(principalement mil, sorgho, fonio, riz, arachide et woandzou) qui
assurent plus ou moins bien selon les années la base de la nourriture
les cultures maraîchères
près des puits ou des mares (oignons, aïl, tomates, aubergines,
tabac...) qui peuvent être commercialisées pour constituer un revenu
utilisé pour combler les déficits céréaliers.
Culture d'oignons
L’autre activité traditionnelle est l’élevage, principalement ovins et caprins, basse-cour, ânes et plus rarement bovins et chevaux.
Il n’est pratiqué que sous une forme familiale, cependant chaque famille possède quelques têtes.
L’artisanat se limite à quelques métiers exercés sous une forme traditionnelle et non organisée :
tisserands de village,
forgerons,
sculpteurs.
Le tisserand