Vivre à Kendié

L'histoire de Kendié

Kendié aurait été fondé au XVème siècle par Palam Balam, venu du pays mandingue. Le chef traditionnel du village est aujourd’hui encore un Balam, reconnu en tant que tel comme le plus ancien parmi les descendants de la lignée du fondateur.

La Commune Rurale de Kendié a été fixée dans ses limites actuelles en application des mesures de démocratisation et de décentralisation qui ont suivi l’instauration en 1992 de la IIIème république.


Novembre 2016 : élection d'un nouveau maire : Habibou Seyba



Le premier maire avait élu en 1999 a été Soumeïla Balam, fils de l’ancien chef Ambara décédé en 2007.  Hamidou Yalcouyé, quant à lui, avait été élu en 2004 et réelu en 2009.

            L'ancien Maire Soumeila Balam et le nouveau Maire Hamidou Yalcouyé               Hélène Chanezon (Initiatrice du Partenariat et actuelle Présidente d'Honneur de ASK ) avec le nouveau Maire en 2006

                            

Des conditions géographiques difficiles pour les habitants

La commune rurale de Kendié couvre environ 600km², sur un vaste plateau gréseux, à une altitude moyenne de 500 m.

Il est surélevé d’environ 300m par rapport au delta intérieur du Niger à l’ouest et à la grande plaine du Burkina à l’est.

Le relief très accidenté est entrecoupé de plusieurs vallées, à sec une bonne partie de l’année, bordées de falaises sur lesquelles sont construits la plupart des villages de la commune.

La couverture végétale est arbustive ou arborée à densité variée, selon les endroits steppe aride ou brousse difficile d’accès







La pluviométrie annuelle est comprise entre 400 et 600 mm. Les déplacements entre villages de la commune ne peuvent se faire que par des sentiers de brousse, à pied ou à dos d’âne, et de plus en plus souvent en moto.

Malgré tout, les choses ont progressé ces dernières années, et l’un des effets spectaculaires a été le désenclavement de la commune, désormais reliée à Bandiagara par une bonne piste roulante de 41 km, qui permet d’accéder en moins d’une heure à la route goudronnée, vers Mopti (à 70 km) et Bamako (à 690 km). Cette piste est maintenant reliée vers le Nord à Douentza d’où l’on peut facilement rejoindre Tombouctou au Nord et Gao à l’Est.



Un mini-bus direct relie Bamako à Kendié tous les mercredis à l’occasion du marché qui devient de plus en plus important.




Plusieurs types d'activités à Kendié


Dans leurs seules parties exploitables, les sols ont une vocation agro-sylvo-pastorale, et cette activité représente pratiquement la seule ressource des populations. Mais compte tenu de la limitation des surfaces cultivables et de la pauvreté des sols, il ne peut s’agir que d’une agriculture de subsistance, de deux types :



- les cultures hivernales (principalement mil, sorgho, fonio, riz, arachide et woandzou) qui assurent plus ou moins bien selon les années la base de la nourriture

Femmes pilant le Mil dans le village de Kendié                                                                      Petit et grand Mil, symboles de prospérité       
      




- les cultures maraîchères près des puits ou des mares (oignons, aïl, tomates, aubergines, tabac...) qui peuvent être commercialisées pour constituer un revenu utilisé pour combler les déficits céréaliers.


Culture d'oignons

  

                                                                                                                                                   Cultures maraichères

L’autre activité traditionnelle est l’élevage, principalement ovins et caprins, basse-cour, ânes et plus rarement bovins et chevaux.



Il n’est pratiqué que sous une forme familiale, cependant chaque famille possède quelques têtes.



L’artisanat se limite à quelques métiers exercés sous une forme traditionnelle et non organisée :

- tisserands de village,

- forgerons,

- sculpteurs.

                                                                                                                                     L'assistant du forgeron
T   L

Le tisserand